Le principal avantage du procédé repose sur l'utilisation de n'importe quel support isolant tel que le carton, par exemple. Les phases d'exécution du montage en sont grandement facilitées, comme vous le constaterez.
Le schéma de principe de la figure 1 laisse apparaître l'utilisation de deux 555. Ces circuits intégrés permettent en effet de réaliser très simplement des multivibrateurs astables. Pour ce faire, quelques composants « discrets » sont associés à ces circuits et conformément aux instructions précisées par le fabricant.
La fréquence des signaux délivrés dépend alors de la valeur des éléments tels que R1, R2 et R3 et C1 pour IC1.
Toute sirène doit comporter un oscillateur à fréquence très lente destiné à produire la modulation et un oscillateur à fréquence audible de l'ordre de 1 kHz.
Vous constaterez, en conséquence, que le condensateur C1 de 10 uF associé au circuit intégré IC1 constituera l'oscillateur à fréquence lente, tandis que le circuit intégré IC2, lui, se contentera pour C2 d'un condensateur d'une valeur plus faible, 10 nF, destiné à délivrer les signaux audibles.
Des résistances ajustables R1 et R7 permettront de modifier à volonté la fréquence lente de modulation, ou bien la fréquence audible. Les deux 555 sont montés de façon identique aux valeurs près. L'alimentation se réalise au niveau des bornes 4 et 8 pour le plus et 1 pour le moins.
Les signaux engendrés se recueillent sur la borne 3. La résistance R4 de 10 kΩ assure la liaison au deuxième 555, vers la borne 5. Cette valeur de R4 autorise une profondeur de modulation suffisante.
Bien que la sortie S puisse être reliée à l'entrée d'un amplificateur quelconque, un petit HP de 8 à 25 Ω de bobine mobile procurera déjà un effet sonore suffisant. L'alimentation de l'ensemble pourra alors s'effectuer dans une plage de tension de 9 à 13,5 V sans problème.
Pour la réalisation pratique, nous vous conseillons l'utilisation du carton comme support. Vous découperez soigneusement, aux dimensions de l'implantation des éléments, un morceau de carton de 1 à 2 mm d'épaisseur.
Il suffira alors dans un premier temps de découper l'implantation des éléments de la figure 2 et de la coller sur une face du morceau de carton. Le tracé du circuit imprimé, traditionnel quant à lui, sera contre-collé de la même manière sur l'autre face en prenant soin bien sûr d'orienter convenablement ce tracé. Il faudra alors vérifier la superposition parfaite de l'ensemble pour une bonne coïncidence entre les trous et les pastilles. A l'aide du perforateur, vous pourrez passer au perçage du carton, de préférence du côté tracé du circuit plutôt que du côté implantation. On débutera par l'insertion des deux circuits intégrés en prenant soin d'orienter les méplats. On passera ensuite à la mise en place des résistances et condensateurs.
Cette opération faite, on procédera à la coupure des connexions à 2 mm du carton. Si les perforations, à l'aide de l'outil, n'ont pas été trop prononcées, les composants tiennent tout seuls sur la plaquette. Dans le cas contraire, légèrement cabrer les connexions avant coupure.
Les éléments en place, on passera aux diverses liaisons, à l'aide du stylo en suivant les pistes.
Lors de ces liaisons, le Circuigraph devra être maintenu verticalement (perpendiculaire à la plaquette) afin d'assurer un bon contact avec le fil et les broches. Il faudra veiller à ne pas oublier de connexions. Après ultime vérification, vous pouvez brancher la pile 9 V.