
La plupart des gens connaissent les gradateurs ou variateurs de lumière. Celui-ci s'adapte directement à la place de l'interrupteur mural. Il est simple à réaliser et à brancher. C'est un appareil pratique, très utile et économique, qui permet de régler l'intensité lumineuse d'une pièce suivant ses besoins.
Le schéma général n'est constitué que de dix composants. D'origine, l'interrupteur marche-arrêt It alimente directement la lampe L à sa puissance maximum (voir
fig. la). Pour obtenir un réglage progressif de l’intensité lumineuse, il suffit de brancher le gradateur à la place de l'interrupteur It (voir
fig. lb). Son fonctionnement est le suivant : la lampe L se trouve alimentée à travers le fusible F, le triac T, la self S et l'interrupteur Iti qui est associé au potentiomètre P. Le triac n'étant pas toujours passant, la lampe L s'allume puis s'éteint à la fréquence de 100 hertz, la persistance rétinienne ne permet pas de le voir. Lorsque P est à sa valeur maximum, le courant de gâchette Ig du triac T est faible et ne laisse passer le courant dans T que pendant 10% environ, donc l'éclairage est faible. Lorsque P est sa valeur minimum, le courant Ig à travers la diac D est grand, le déclenchement du triac T est alors de 90 % environ et la lampe s'allume fortement. Les signaux de la tension aux bornes de la lampe sont représentés figure 2 avec le potentiomètre P au minimum et au maximum. Lors du déclenchement du triac, les fronts de tension sont rapides et provoquent des parasites secteur et radio-électriques, les condensateurs Ci, C2 et la self S diminuent fortement ces effets. R2 diminue les scintillements de la lampe dus aux variations de la tension secteur, C2 intègre également ces variations.